
Bonjour
Mon parcours vers une thérapie de la sphère émotionnelle – Acupression, Qi Gong Tuina & travail vibratoire
Il y a, tapis sous la plupart des maux de notre époque, un fil discret mais constant : l’émotion.
Pas celle qui passe, qui s’exprime, qui vit — mais celle qui se fige, qui s’imprime, qui s’enterre dans les replis du corps, là où personne ne regarde.
Le stress, les blessures anciennes, les conflits étouffés, les non-dits, les peurs rentrées... tout cela laisse une trace. Une empreinte. Et le corps, inlassablement,
finit par parler à la place du cœur.
La Médecine Traditionnelle Chinoise ne sépare pas le corps de l’esprit,
ni l’émotion de l’organe.
Elle le sait depuis toujours : l’émotion non vécue devient énergie stagnante, puis déséquilibre, puis douleur, puis maladie.
Et dans ce monde qui pousse à aller toujours plus vite, plus loin, plus fort, c’est souvent l’émotion qui casse en premier — parce qu’on ne l’a pas écoutée.
À mes yeux, 90 % des troubles modernes naissent là : dans un désaccord entre ce que l’on ressent, ce que l’on vit, et ce que l’on s’autorise à exprimer.
C’est cette vision — profonde, intuitive, enracinée — qui a guidé la création de mon protocole. Pas pour traiter un symptôme, mais pour entendre ce qui se cache derrière.
Ce qui crie en silence.
Et c’est ainsi que j’ai su… que ce protocole ne pouvait exister sans que je vous raconte ce qui m’a menée là. Car derrière chaque soin, il y a un chemin. Le mien commence ici

Suivre le bon chemin
J’ai conscience que ce que je vais raconter est très personnel et me met à nue. Mais je me dois de le faire pour que vous compreniez ma démarche actuelle, et ce que je vais partager sur mon protocole de soins — un tissage entre radiesthésie, énergétique, Ayurveda ( partie Chakras), musicothérapie, Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) et Qi Gong Tuina. Comprendre d’où il vient, et la profondeur des soins que je souhaite transmettre. Comme si je l’avais toujours su. Comme si je ne pouvais faire autrement que ce que je fais, en résonance et concordance avec ce que je suis au fond de moi.
Petit, je me sentais à part. Comme si je n’avais rien à faire ici. Ou plutôt, je ne comprenais pas le fonctionnement humain. Je ne tolérais pas l’injustice, me sentais complètement décalé, et n’acceptais pas que beaucoup puissent penser autrement sans jamais se remettre en question, comme s’ils détenaient la vérité absolue.
J’ai toujours vécu en immersion avec mes émotions. Hyper empathique à l’extrême, j’avais les larmes aux yeux devant tout ce qui était triste, touchant ou émouvant. Des frissons me traversaient en voyant un animal mort sur le bord de la route, comme si le simple fait de ressentir cela pouvait permettre à son âme de partir en paix, et de revenir plus librement.
Je rêvais beaucoup, avec parfois des rêves à épisodes, dans lesquels je dialoguais régulièrement avec un cheval-guide. J’aimais m’isoler, souvent dans le grenier de mes parents que j’avais transformé en atelier de peinture. Je pouvais y rester des heures, seul, à peindre et écouter de la musique, dans une solitude que j’aimais profondément — et que j’aime encore aujourd’hui.
Mon père était très investi dans l’ésotérisme et la radiesthésie. Il connaissait personnellement Roger de Laforest, éminent médium et auteur, qu’il avait rencontré à plusieurs reprises. À la suite d’une de ses visites, et sur les conseils de M. de Laforest, mon père m’a fait passer des tests à l’âge de 13 ans. Selon lui, j’avais un don très fort qu’il fallait absolument travailler.
C’est ainsi que j’ai commencé à me former à la radiesthésie. Mon père m’a fait lire quantité d’ouvrages sur le sujet, et cela s’est peu à peu intégré en moi. J’utilisais le pendule pour tout et n’importe quoi. Avec mon jeune âge, je ne mesurais pas vraiment l’importance de cet outil, que je percevais surtout comme un prolongement de moi-même. Je l’utilisais pour retrouver des objets, tirer les runes… Il ne me quittait jamais. Et lorsque je le perdais, je me sentais orphelin.
Mais il y a 20 ans, je l’ai laissé de côté. C’était le moment pour moi de sécuriser ma vie de famille et de me stabiliser professionnellement — ce qui n’a pas été de tout repos. L’utilisation intensive du pendule et les connexions que je ressentais me perturbaient. J’entendais des voix la nuit, en phase d’endormissement. C’était effrayant. J’avais l’impression que si je me laissais aller à les écouter, je partirais… ou mourrais. Je ressentais trop. C’était un trop-plein d’impressions, d’intuitions, de malaises.
Cette mise en sécurité fut longue, parfois violente. J’ai enchaîné plus de 37 métiers ou postes différents. Je ne trouvais pas ma place. Je rebondissais toujours pour, pensais-je, « mieux ». Je me lassais vite, en six mois, un an, parfois un peu plus. Parce que j’en avais fait le tour, ou parce que je n’y trouvais plus de sens. Ou encore parce que les injustices vécues devenaient trop lourdes à porter. Autorité méprisable, environnement toxique, hiérarchie absurde… Je ne suis ni malléable ni adaptable. L’injustice m’est intolérable. Alors je partais. Toujours en quête d’un avenir meilleur… enfin, c’est ce que je croyais.
J’ai été intérimaire, vigile de nuit avec mon chien, ambulancier, soudeur, vendeur de meubles, chef de rayon, chef de département en grande distribution (75 heures/semaine), menuisier-ébéniste à mon compte (jusqu’à la faillite et la vente de ma maison), technicien informatique et formateur, sylviculteur à l’ONF, économiste dans des négoces de matériaux, technico-commercial dans divers secteurs (bois, quincaillerie, mousse polyuréthane). Il y a 5 ans, j’ai monté ma propre entreprise avec une connaissance. Et, une fois encore, cela s’est mal terminé.
Conflit d’intérêt : mon associé voulait du profit à tout prix, quitte à faire du mal autour. Moi, l’incorruptible, j’ai choisi de sauver 47 emplois, en sacrifiant un confortable matelas financier. Impossible pour moi de me regarder dans la glace autrement. J’ai donc signé un accord pour sauver notre fournisseur principal de la liquidation. Ce fut noble, mais éreintant. Et la nouvelle structure dans laquelle j’ai tenté de poursuivre, trop « machine », déshumanisée, m’a rapidement étouffé.
Les jours devenaient des batailles : pression constante, employés démotivés, clients défaillants, associés dominateurs. Mes seuls répits ? Des sessions de jeux vidéo pour m’évader, un peu de guitare pour mettre en musique mes tourments, et une solitude que je cherchais à retrouver sans cesse.
Puis, en mars de l’année dernière, à mes 55 ans, j’ai eu un déclic. Mon couple était à l’agonie. Ma vie professionnelle en ruines. Moi, trop gentil, trop sensible, trop empathique, j’avais fabriqué une armure pour me protéger. Une armure si épaisse que je m’étais perdu. Taciturne, irascible, intolérant… plus du tout moi. Surtout, plus du tout libre.
Sur les conseils de mon épouse, j’ai décidé d’entreprendre un travail intérieur. Une sorte de chemin initiatique. J’ai toujours été spirituel, avec une pensée plus hermétique qu’imposée par le dogme religieux. Je suis convaincu que nous sommes des êtres réincarnés, en constante évolution. Que nous avons choisi cette vie bien avant de nous incarner. Que nous venons ici pour nous éveiller — parfois même, revenir par choix pour aider.
Je voulais comprendre : qui suis-je ? Qui ai-je été ? Qu’ai-je fait ? Quel est mon chemin de vie ? J’avais la conviction de m’en être éloigné, et j’en souffrais.
Quand on s’égare, la vie place des obstacles pour nous faire réagir. Tout devient frein, désordre, impasse. Parce que ce n’est pas la bonne voie. Et comme le dit Lao-Tseu : « Le but n’est pas le but. C’est la voie. »
Ma femme m’a alors conseillé une énergéticienne. Une synchronicité s’est présentée… imposée, même. Je l’ai suivie.
Cette femme m’a parlé comme si elle me connaissait depuis toujours. Elle m’a fait pleurer. Elle a mis des mots, des lumières, sur ce qui était enfoui dans l’ombre. Avant de répondre à mes questions, elle m’a demandé pourquoi je voulais les poser. Elle voulait sentir la sincérité derrière mon besoin de savoir. Et puis elle m’a orienté vers « Mireille » (nom changé), une autre personne, en me disant : « Pose par écrit tes deux questions. Appelle-la. Et note tout ce qu’elle te dira. Ne lui dis rien. » Une énigme de plus sur ma route.
Il m’a fallu trois semaines pour oser l’appeler. Mais quand je l’ai fait, tout a basculé.
Mireille m’a dit que j’étais médium. Que c’était très fort. Que cela se réveillait en moi, et que c’était pour cela que je n’allais pas bien. Que je n’avais pas à craindre les voix — elles venaient m’aider. Que j’étais une vieille âme, un soigneur de tous temps, ici et ailleurs. Que j’avais la connaissance dans les mains. Que j’étais venu ici pour me reposer, mais que le monde aurait besoin de personnes comme moi. Que je devais retirer mon armure. Et surtout : accepter ce que je suis. Tout ce qu’elle me disait était d’une telle évidence, comme si je le savais, comme une mémoire imprégnée au cœur de mon âme. Comme une clé qui m’était donnée, pour ouvrir la porte du chemin que j’avais décidé avant de m’incarner.
Le lendemain, tout s’est mis en place.
J’ai vendu les parts de mon entreprise. J’ai suivi la formation de thérapeute en Acupression, Qi Gong Tuina et MTC chez Kendreka. Une école formidable, alliant ressenti, intelligence, et profondeur humaine. J’ai aménagé ma salle de soins. Et le protocole est venu. Comme une évidence. Comme un souffle.
Mêlant la radiesthésie, l’énergétique, une approche issue de l’Ayurveda, centrée sur les chakras, la musicothérapie, la MTC, et le Qi Gong Tuina. Tout cela s’est fait en deux mois. Sans obstacle. Avec fluidité. Comme si, enfin… j’étais sur le bon chemin.

