Les Blocages émotionnels anciens et les traumatismes enfouis: Quand l’âme n’a pas encore tout dit
- Philippe

- 8 oct.
- 7 min de lecture
Le corps se souvient. Même lorsque la mémoire consciente oublie, le corps garde trace.
Sous la peau, dans la densité des tissus, dans la respiration qui s’interrompt, se cachent des récits que le mental a préféré taire.
Ces récits ne parlent pas avec des mots. Ils se disent par une tension au plexus, une peur sans cause, une fatigue qui ne s’explique pas.
Ce sont les blessures du passé : celles de l’enfance, des ancêtres, ou même d’autres incarnations.
Elles n’ont pas disparu. Elles se sont seulement cachées.
Et parfois, il suffit d’un son, d’un regard, d’une odeur pour que tout remonte.
Ce n’est pas le passé qui revient. C’est le corps qui réclame sa délivrance.
Les blessures du passé : les racines invisibles
Les traumatismes anciens n’ont pas besoin de mots pour exister.
Ils s’enracinent dans les profondeurs de l’être, là où les émotions n’ont jamais été nommées.
Un enfant qu’on n’a pas écouté.
Une douleur qu’on a refoulée.
Une trahison qu’on a pardonnée trop vite.
Une peur qu’on a dissimulée derrière un sourire.
Tout cela devient une empreinte, une onde vibratoire figée. Dans la vision de la Médecine Traditionnelle Chinoise, ce sont des stagnations du Qi dans les organes liés aux émotions :
Le Foie retient la colère tue.
Les Poumons gardent la tristesse.
La Rate nourrit les ruminations du passé.
Le Rein, la peur.
Et le Cœur, toutes les blessures d’amour non digérées.
Ces émotions, quand elles s’enfouissent, ferment les portes du souffle et bloquent la libre circulation de la vie.
Elles se transforment alors en blocages énergétiques, en cicatrices vibratoires qui traversent les années.
Les mémoires du corps : quand la douleur devient langage
Un traumatisme n’est pas qu’un souvenir. C’est un programme cellulaire : une information émotionnelle qui tourne en boucle tant qu’elle n’a pas été reconnue.
Dans la pratique énergétique, on retrouve souvent ces mémoires au niveau du ventre, de la poitrine, de la gorge. Ce sont les zones du non-dit. Là où l’émotion aurait voulu s’exprimer, mais s’est figée.
Les douleurs chroniques, les inflammations récurrentes, les oppressions thoraciques sont parfois des cris anciens qui cherchent encore à sortir.
En MTC, le Qi bloqué devient feu ou stagnation : le corps chauffe, se tend, se ferme.
L’esprit (Shen) s’embrouille.
Et l’être se coupe de son élan vital, comme une fleur privée d’eau.
Le voile du silence : la survie de l’âme
Face au traumatisme, le mental construit des murs. C’est un réflexe de survie.
Il sépare la douleur pour continuer à vivre.
Mais à force d’oublier, on finit par se perdre soi-même derrière ce mur.
On vit sans sentir.
On avance sans respirer.
On aime sans s’abandonner.
Ce voile du silence n’est pas une faiblesse : c’est une protection ancienne.
Mais il est temps de le laisser tomber.
Car ce qui a été refoulé ne demande pas vengeance, mais écoute.
Les larmes non versées ne veulent pas nous noyer.
Elles veulent nous purifier.
Le mensonge du devoir de souffrir
Beaucoup d’âmes blessées croient qu’elles doivent porter leur passé comme une croix.
Elles pensent que guérir serait trahir.
Qu’abandonner la douleur serait oublier ceux qu’elles ont aimés.
Mais la vérité est inverse.
Guérir, c’est honorer.
C’est reconnaître que la souffrance a eu un sens, mais qu’elle n’en a plus.
La MTC enseigne que l’énergie suit la pensée :tant que nous restons identifiés à la blessure, le Qi se fige. Quand nous décidons de nous libérer, il recommence à couler.
Et il faut aussi abandonner le passé :car s’y accrocher nourrit la tristesse, la nostalgie et la mélancolie.
Ces émotions, souvent confondues avec l’amour, ne sont en réalité que des reflets du manque.
Le passé n’a pas besoin d’être entretenu pour continuer à exister :il a besoin d’être remercié et déposé.
Aimer son passé, c’est le remercier… puis le laisser partir.
L’amour véritable ne s’accroche pas à la douleur. Il la transcende.
Reprendre ce qui est nôtre… et rendre ce qui ne l’est plus
Les traumatismes anciens ne nous appartiennent pas toujours.
Certains viennent des mémoires familiales : des émotions transmises de génération en génération, jusqu’à ce qu’une âme — la nôtre — décide de s’en libérer.
Nous portons les colères d’un père, les chagrins d’une mère, les non-dits d’un ancêtre. Et nous croyons que ce sont les nôtres.
Mais guérir, c’est discerner.
C’est dire intérieurement :
« Je rends avec amour ce qui ne m’appartient plus. »
« Je garde la lumière de l’expérience, pas le poids de la mémoire. »
Ce processus agit profondément sur l’énergie originelle (Yuan Qi) — notre essence de naissance, notre patrimoine génétique et vibratoire.
Lorsque ces mémoires sont purifiées, l’énergie originelle peut à nouveau circuler librement, permettant à l’être de retrouver son équilibre, sa vitalité et sa vérité intérieure.
Cette conscience est un acte d’amour envers soi et envers sa lignée.
Car en se libérant, on libère aussi ceux qui n’ont pas pu ou pas réussi à le faire avant nous.
Beaucoup ont simplement reproduit ce qu’ils avaient vécu,
portant sans le savoir les blessures d’autres vies, d’autres cœurs, d’autres temps.
Mais notre rôle aujourd’hui est de rompre ce cycle,
de choisir la conscience plutôt que la répétition,
de s’en détacher avec amour,
pour que la mémoire ne soit plus un poids, mais une transmission de lumière.
Les clés de libération
La Médecine Traditionnelle Chinoise et les soins énergétiques
Les blocages anciens exigent douceur, lenteur et respect. Le praticien agit comme un gardien du seuil : il accompagne la remontée du souvenir sans jamais forcer.
C’est un long processus, parfois sur de nombreuses séances.
Tout dépend de la manière dont le patient va réagir à ce qu’il ressent, à ce qu’on lui montre, à ce qu’il pressent.
Parfois il le sait, parfois non.
Et parfois, il le sait… mais se voile encore la face.
Le travail consiste alors à éclairer sans brusquer, à laisser émerger naturellement la conscience.
Les points suivants sont particulièrement puissants :
RM17 (Shanzhong) : ouvre la porte des émotions, libère la poitrine et le cœur.
P1 (Zhongfu) : dissout la tristesse, réveille le souffle vital.
MC6 (Neiguan) : apaise le Shen et relie le cœur à l’esprit.
DM4 (Mingmen) : ravive la flamme de vie, soutient l’énergie originelle et le courage intérieur.
DM20 (Baihui) : relie à la conscience supérieure et aide à la transmutation des mémoires.
La manœuvre d’assouplissement de la cage thoracique permet au corps de respirer à nouveau.
Elle délie les tensions anciennes et réactive le souvenir du souffle originel.
« Chaque soupir, chaque larme, chaque frisson est une mémoire qui se libère. »
La respiration et la méditation
Revenir au souffle, revenir à soi
La respiration 9-3-9 devient ici un rituel de renaissance.
Neuf temps pour inspirer la lumière,
trois temps pour la garder,
neuf temps pour expirer le passé.
Elle purifie, harmonise les chakras et reconnecte à l’instant présent.
La méditation sur le chakra du cœur ou le chakra racine permet de descendre dans la profondeur de soi, sans peur.
Observer sans juger.
Sentir sans fuir.
Accueillir sans s’y perdre.
« Car la lumière ne s’impose pas : elle se laisse respirer.»
La résonance hermétique
Les lois universelles au service de la guérison
Les enseignements de la pensée hermétiste éclairent cette traversée :
Principe de Correspondance : ce qui est dedans se reflète dehors. Libérer une mémoire intérieure transforme la réalité extérieure.
Principe de Vibration : rien n’est figé. Toute blessure, même ancienne, peut être transmutée si on élève sa fréquence.
Principe de Polarité : le trauma et la guérison sont les deux faces d’une même onde. Reconnaître la douleur, c’est déjà la faire basculer vers la lumière.
Principe de Mentalisme : l’univers est mental. En apaisant la pensée, on pacifie la mémoire.
Ces lois rappellent que rien n’est définitif.
Ce qui a été figé peut vibrer à nouveau.
Ce qui a été brisé peut chanter différemment.
Symbolique énergétique : les portes du souvenir
RM17 — Shanzhong, la porte des émotions : là où le cœur retrouve le droit de parler.
P1 — Zhongfu, le palais du souffle : là où la tristesse quitte la poitrine.
DM4 — Mingmen, la porte de la Vie : là où la flamme intérieure se rallume.
DM20 — Baihui, le sommet du Ciel : là où la conscience retrouve son axe et sa lumière.
Leur activation conjointe rouvre les passages entre ciel et terre, entre passé et présent, entre silence et parole.
C’est la mémoire du souffle qui revient.
Et avec elle, la permission de vivre librement.
L’harmonisation des chakras
Quand le corps et l’âme se réaccordent
Le travail sur ces blessures réveille plusieurs centres énergétiques :
Racine : pour retrouver la sécurité intérieure et la confiance après le choc.
Plexus solaire : pour transformer la peur en force, le contrôle en volonté.
Cœur : pour rouvrir à l’amour après la fermeture.
Gorge : pour redonner voix à ce qui n’a jamais été dit.
Couronne : pour se reconnecter à la lumière originelle.
Ainsi, la guérison ne consiste pas à oublier, mais à réaccorder les fréquences du souvenir jusqu’à ce qu’elles deviennent musique au lieu de douleur.
Conclusion : Là où la lumière traverse
Les traumatismes enfouis ne sont pas des prisons éternelles. Ils sont des cavernes où la lumière attend d’entrer.
Chaque blessure est une porte.
Chaque émotion refoulée, une clé.
Et chaque souffle retrouvé, un pardon.
Guérir, ce n’est pas effacer le passé,
c’est se rappeler qu’on est plus vaste que lui.
La Médecine Traditionnelle Chinoise, les soins énergétiques, la respiration et la pensée hermétiste ne font pas que soulager :ils réveillent la mémoire du sacré dans le corps.
Alors, quand le poids se relâche, quand la poitrine s’ouvre, quand les larmes coulent sans honte, l’être renaît.
Il redevient fluide, vibrant, présent.
Il comprend que sa douleur n’était pas un châtiment, mais une initiation.
Là où les chaînes se brisent, la lumière traverse.
Et dans cette traversée, l’âme retrouve son souffle originel.
🙏 Si ces mots ont résonné en vous, partagez-les. Faites voyager cette lumière vers ceux qui en ont besoin.
Car guérir, c’est aussi rappeler aux autres qu’ils peuvent, eux aussi, se libérer et renaître.
Vous ressentez le besoin de libérer ce que votre corps retient encore ?
📅 Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour un soin personnalisé
et retrouvez équilibre, paix et fluidité.
📝 Découvrez tous mes articles et conseils sur mon blog : www.philippe-dalgon.com/blog
Philippe Dalgon – Énergéticien, Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), Acupression, Qi Gong Tuina & Radiesthésiste 📍 Saint-Bueil (Isère – entre Voiron & Chambéry) 📞 06 73 69 06 69



Commentaires