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Burn-out et surcharge mentale : retrouver le souffle du présent


Le burn-out, ou épuisement lié à la surcharge mentale et émotionnelle, est devenu l’un des maux les plus répandus de notre époque.

Il se manifeste par une fatigue profonde, une perte de repères, une impression de ne plus avoir de ressources intérieures, comme si tout s’effondrait.

Pourtant, derrière cette crise, se cache souvent un message puissant du corps et de l’esprit : celui d’un appel à ralentir, à lâcher prise, et à revenir à l’essentiel.


Mais le burn-out ne naît pas seulement d’une accumulation de tâches ou d’obligations.

Il est aussi le fruit d’un système.

Un système où l’humain est souvent réduit à une ressource, une machine à produire, où l’injustice s’installe dans la hiérarchie.

C’est le règne du totalitarisme silencieux :

  • la pression de résultats inatteignables,

  • la dictature des chiffres et des délais,

  • la non-considération des individus, réduits à des fonctions,

  • la violence subtile des regards ou des mots, qui, jour après jour, grignotent la confiance et l’estime de soi.


Presque toujours, c’est dans le cadre du travail que le burn-out se déclare. Non parce que nous ne sommes pas capables, mais parce que nous donnons plus que ce que nous avons, jusqu’à nous oublier totalement.


Quand le présent se perd dans le passé et le futur


À cette injustice externe s’ajoute une injustice interne : celle que nous nous infligeons nous-mêmes en quittant l’instant présent.


Dans le futur, nous nous chargeons de peurs et de doutes :

peur de l’échec, crainte de l’inconnu, inquiétude de ne pas être à la hauteur.

C’est aussi la nervosité, l’anxiété, le stress permanent qui s’installent, parfois même la colère, car plus nous cherchons à contrôler ce qui n’existe pas encore, plus l’impuissance nous ronge.


Dans le passé, nous accumulons d’autres fardeaux : la nostalgie d’un temps révolu, la tristesse de ce qui a été perdu, l’accablement face à ce qui n’a pas pu être changé.

S’ajoutent les ruminations, les regrets, les rancunes, autant de poids qui nous retiennent prisonniers de ce qui n’est plus.

Ainsi, le mental ne cesse de courir, nourrissant la surcharge. Nous ne vivons plus ce qui est, mais ce qui fut ou ce qui sera. Et plus nous nous éloignons du présent, plus nous perdons notre énergie vitale.


Les 7 émotions fondamentales de la MTC dans ce mécanisme


La Médecine Traditionnelle Chinoise décrit sept émotions fondamentales, naturelles et humaines. Mais lorsqu’elles deviennent excessives, elles perturbent le flux de l’énergie vitale (Qi) et contribuent à l’épuisement.


  • La Joie : lorsqu’elle est équilibrée, elle apaise l’esprit. Mais dans l’excès, elle peut disperser l’énergie et créer de l’instabilité.

  • La Colère : tournée vers le futur, elle exprime ce qui n’est pas encore, ce qui pourrait ou devrait être différent. Elle bouscule le Foie et bloque la circulation de l’énergie.

  • L’Accablement (rumination, souci, inquiétude) : il enferme l’esprit dans des pensées répétitives, liées au passé ou au futur. Il fatigue la Rate et vide les forces intérieures.

  • La Tristesse : elle renvoie à ce qui a été perdu. Elle abaisse l’énergie du Poumon, fragilisant la respiration et la vitalité.

  • La Nostalgie : liée au passé idéalisé, elle empêche d’accueillir le présent tel qu’il est.

  • La Peur : tournée vers l’avenir, elle paralyse, fragilise les Reins et épuise l’énergie profonde.

  • La Frayeur : plus brutale, elle disperse l’esprit et bloque le Qi, laissant place à l’agitation ou à la sidération.


Toutes ces émotions, lorsqu’elles se fixent dans le passé ou dans le futur, deviennent des chaînes invisibles qui alimentent la surcharge mentale et énergétique.


La colère, signal d’un déséquilibre


Le burn-out est souvent accompagné d’une colère profonde. Colère contre soi, contre un supérieur, contre une organisation, contre la société entière parfois.


Cette colère naît de l’injustice subie : injustice dans le traitement, injustice dans la reconnaissance, injustice dans l’équilibre entre ce que l’on donne et ce que l’on reçoit.


En Médecine Traditionnelle Chinoise, la colère est l’émotion directement reliée au Foie. Le Foie est l’organe qui fait circuler le Qi (l’énergie vitale) dans tout le corps, comme une rivière qui irrigue chaque partie de l’être. Lorsque la colère surgit et s’installe, elle bloque cette circulation. Le Qi stagne, et avec lui :

  • l’esprit devient agité,

  • le corps se tend,

  • les pensées tournent en boucle,

  • l’épuisement s’installe.


La colère n’est pas un ennemi. Elle est un signal, une alarme intérieure.

Elle dit : « Quelque chose n’est pas juste », « quelque chose n’est plus soutenable ».

En ce sens, elle est une alliée, mais une alliée qu’il faut écouter, accueillir et transformer, plutôt que réprimer ou laisser exploser.


Dans le langage des préceptes hermétistes, c’est le principe de polarité qui se révèle : la colère est l’un des pôles, et son contraire — le calme — se trouve déjà en elle. C’est dans le calme que l’on contrebalance la colère, en se recentrant sur soi, en reprenant souffle et maîtrise. La colère et le calme sont les deux faces d’une même énergie : l’un est agitation, l’autre est sérénité.

Passer de l’un à l’autre, c’est apprendre à changer de fréquence.


Le miroir des préceptes hermétistes


Face au burn-out, les préceptes hermétistes offrent une grille de lecture précieuse.

Ces lois universelles, transmises depuis l’Antiquité et attribuées à Hermès Trismégiste, ne sont pas des théories abstraites mais des vérités intemporelles qui éclairent encore aujourd’hui nos vies. Le Kybalion en a donné une version moderne, mais il ne fait que traduire ce qui existait déjà depuis des millénaires.


  • Le principe du Mentalisme : « Tout est esprit. »

    Nos pensées façonnent notre réalité. Lorsque nous nous perdons dans le passé ou le futur, nous construisons intérieurement un monde qui alourdit notre présent.


  • Le principe de Correspondance : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. »

    Le désordre extérieur reflète souvent un désordre intérieur. Le burn-out agit comme un miroir : il révèle à la fois un système malade et une part de nous qui cherche à retrouver l’harmonie.


  • Le principe de Vibration : « Rien ne repose ; tout remue ; tout vibre. »

    Même dans l’épuisement le plus profond, l’énergie continue de circuler. La fatigue, la colère ou l’anxiété sont des vibrations qui peuvent être transmutées.


  • Le principe de Polarité : « Tout est double ; toute chose a deux pôles. »

    La colère cache en elle le calme, la peur porte en elle le courage, la fatigue extrême appelle la forme, l’énergie et la lumière intérieure. Se recentrer, se ré-énergétiser, c’est apprendre à déplacer sa conscience vers le pôle qui nourrit la vie.


  • Le principe du Rythme : « Tout a sa période d’avance et de recul. »

    Le burn-out naît du refus de ce rythme naturel. Retrouver l’équilibre, c’est accepter le flux et le reflux, l’expansion et le repos, l’inspiration et l’expiration.


  • Le principe de Cause et d’Effet : « Toute cause a son effet ; tout effet a sa cause. »

    Le burn-out n’arrive pas par hasard. Il est le résultat d’accumulations, mais comprendre ses causes, c’est déjà commencer à changer le cours de ses effets.


  • Le principe du Genre : « Le genre est en tout. »

    Trop de yang (action, extériorité) mène à l’épuisement. Retrouver le yin (repos, intériorité) permet de se rééquilibrer et de se ressourcer.


👉 Les préceptes hermétistes ne donnent pas des solutions toutes faites. Ils offrent une vision : celle d’un monde en mouvement constant, où chaque état, même le plus douloureux, contient déjà les germes de sa transformation.


Retrouver sa lumière : pratiques concrètes pour apaiser la surcharge


Comprendre le burn-out est une étape essentielle. Mais pour rééquilibrer le corps et l’esprit, il faut aussi revenir à des gestes simples, incarnés, qui permettent de réactiver l’énergie vitale et de se réancrer dans le présent.


1. La respiration consciente des chakras : le souffle comme ancrage


La respiration des chakras en 6-3-9 (inspiration 6 secondes, pause 3 secondes, expiration 9 secondes) nourrit chaque centre énergétique et apaise le mental. Chaque cycle devient une prière silencieuse qui ramène dans l’instant.


2. Les points d’acupression et la respiration des chakras


  • GI4 (Hegu) : apaise le stress, libère la tête.

  • F3 (Taichong) : dénoue la colère, débloque le Foie.

  • Yintang : calme l’esprit, clarifie la pensée.

  • DU20 (Baihui) : recentre, élève l’esprit.

  • Taiyang – VB20 – Yaotong : combo qui libère tensions et surcharge nerveuse.


👉 Chaque stimulation de point peut être accompagnée de la respiration des chakras en 6-3-9, pour guider l’énergie vers l’harmonisation.


3. Se réaligner par les chakras


Visualiser la lumière circuler dans les chakras avec le souffle 6-3-9 ramène cohérence et équilibre :

  • Racine : ancrage.

  • Cœur : ouverture, douceur.

  • Couronne : reconnexion à la lumière intérieure.


4. Le quotidien transformé par le souffle


Le burn-out naît d’un excès de yang. La respiration des chakras ramène le yin : lenteur, accueil, recentrage. Dans la marche, avant de dormir, ou face à une émotion forte, elle devient une clé de ré-harmonisation instantanée.


Conclusion : renaître au souffle du présent


Le burn-out est souvent vécu comme un effondrement. Mais si l’on prend le temps d’écouter, on découvre que cet effondrement n’est pas une fin : c’est une porte.


C’est un signe : celui que nous nous sommes éloignés de notre chemin véritable, celui que notre âme avait choisi avant de s’incarner. La vie, dans sa sagesse, met tout en œuvre pour nous le rappeler. Pas un destin figé, mais une voie intérieure que la souffrance nous oblige à retrouver.


Ainsi, le burn-out devient une initiation. Une mort symbolique suivie d’une renaissance.

Dans ce silence intérieur, se cache la chance de renaître à soi, de retrouver le fil du souffle et la clarté de sa lumière.


Respirer à travers ses chakras, cycle après cycle en 6-3-9, c’est accepter ce chemin de transformation. Chaque inspiration appelle la vie, chaque pause laisse vibrer l’énergie, chaque expiration libère ce qui n’a plus lieu d’être.


Le burn-out, loin d’être une condamnation, est une alchimie intérieure.

Une invitation à marcher autrement, plus lentement, plus consciemment.

À reconnaître la beauté du souffle qui circule, de la lumière qui renaît, du présent qui se déploie.


Et peut-être qu’au cœur même de cet épuisement, nous découvrons ce que les anciens savaient déjà : que l’univers entier respire en nous, et que chaque respiration, chaque battement de cœur, chaque instant de présence est une victoire de la vie sur l’oubli.


👉 Et vous ? Avez-vous déjà traversé ce moment où tout semblait s’écrouler, avant de retrouver une autre façon de respirer, d’aimer et de vivre ?


🙏 Si ces mots résonnent en vous : aimez, commentez et partagez pour qu’ils voyagent plus loin.


Vous souhaitez aller plus loin et retrouver équilibre et fluidité ?

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2 commentaires

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Julie
29 sept.
Noté 5 étoiles sur 5.

hyper interessant et facile à comprendre. Merci pour cet article !

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Philippe
Philippe
30 sept.
En réponse à

Merci beaucoup pour votre retour 🙏 Le burn-out n’est pas seulement une fatigue extrême, c’est souvent le signe profond que notre âme nous murmure que nous avons quitté le chemin qui est le nôtre. Dans notre société, beaucoup vivent cet état sans même le reconnaître, ou cherchent à le masquer sans savoir comment réellement s’en libérer. En prendre conscience, c’est déjà commencer à retrouver la lumière intérieure et avancer vers une guérison durable

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