Correspondance entre la radiesthésie, le magnétisme et l’énergétique et la MTC – Qi Gong Tuina

Le soin ne devrait jamais avoir de limites dans son interprétation. Il ne devrait pas se réduire à une seule technique, ni à une seule voie. Dans son essence, le soin est une vibration. Un dialogue silencieux entre ce qui est visible et ce qui ne l’est pas, entre ce que l’on sait et ce que l’on ressent. Depuis mes débuts à l’âge de 13 ans — guidé sans que je le sache par mon père, qui m’imposa avec rigueur l’apprentissage de la radiesthésie, sur les conseils d’un autre — j’ai exploré ce monde invisible avec curiosité. Il m’a orienté vers des lectures aussi diverses que profondes, qui m’ont permis d’ancrer et de donner du sens à cet art, même si, à mes débuts, je n’en mesurais pas toute la portée. Ce chemin m’a peu à peu révélé une évidence : toutes les approches énergétiques parlent la même langue — celle des flux, des ondes, des fréquences et des résonances. La radiesthésie, le magnétisme, l’énergétique et la Médecine Traditionnelle Chinoise ne sont pas des mondes séparés. Ce sont les facettes d’un même prisme. Elles cohabitent, s’unissent, éclairent à leur manière la santé, l’équilibre, et le vivant. Loin de s’opposer, elles se complètent, s’amplifient, et se répondent. Leur articulation permet de créer une approche thérapeutique à la fois ancrée et intuitive, précise et sensible, scientifique dans ses fondations, mais profondément humaine dans sa réalisation. Cette synthèse vise à montrer en quoi ces disciplines — que beaucoup perçoivent encore comme parallèles ou incompatibles — peuvent, au contraire, former un socle commun. Un socle pour une pratique thérapeutique holistique, moderne, et profondément connectée à l’essence de l’être. Quand je prends mon pendule, je ne cherche pas seulement une réponse. Je ressens. Je dialogue avec quelque chose de plus fin, de plus vaste que la simple logique. C’est un outil, oui. Mais c’est surtout un prolongement de ce que je capte déjà intuitivement, dans le corps, dans l’espace, dans l’énergie. Un prolongement de mon être intérieur, qui vibre à des fréquences beaucoup plus hautes, et intuitives. Il fait partie de moi, avec un lien particulier qui nous unit, comme si nous ne faisions qu’un. La radiesthésie me permet de lire l’invisible. Ce que l’œil ne voit pas, ce que la langue et le pouls n’expriment pas toujours. Elle me montre des zones faibles, des points sensibles, des vibrations déséquilibrées. Elle m’aide à sentir la personne dans sa globalité : son niveau énergétique, sa résonance intérieure, ses zones de blocage. Et c’est là que le lien avec la Médecine Traditionnelle Chinoise devient évident. En MTC, le diagnostic ne se limite jamais à un symptôme : il cherche la racine, le terrain, l’équilibre global. On observe la langue, on prend les pouls, on écoute. On regarde où circule le Qi, et où il stagne. C’est un art de lecture, tout comme la radiesthésie en est un. Les deux se rejoignent dans une même intention d’harmonisation. La MTC parle de méridiens, d’organes, de vide ou de plénitude. La radiesthésie parle de taux vibratoire, de rayonnement, de fréquence. Mais au fond, il s’agit toujours de la même chose : faire circuler ce qui est bloqué, apaiser ce qui déborde, nourrir ce qui est vide. Quand je commence un soin, je commence souvent par le pendule. Pas pour remplacer l’approche MTC, mais pour l’éclairer autrement, avec un regard plus subtil. Je vérifie des zones, je capte une tendance, je reçois une information. Puis vient la MTC, avec sa structure, ses outils précis, ses repères profonds. Ensemble, elles se complètent, sans jamais se contredire. L’énergétique, elle, fait le lien entre les deux. Par le corps éthérique, les chakras, les fréquences, elle donne une cartographie plus fluide, plus intuitive. Elle me permet de ressentir les choses « en direct », de sentir le champ du patient, de deviner ce qui vibre ou ce qui fuit. Et dans ce ressenti, les méridiens prennent vie, les organes résonnent autrement, et les blocages deviennent des messages. Je n’oppose pas ces approches : je les marie. Chacune vient nourrir l’autre. L’énergétique me rend plus fin dans le Tuina. La MTC me donne un cadre à ce que je capte avec le pendule. Et le magnétisme me permet d’agir avec douceur, là où la parole ou la technique ne suffisent plus.C’est ce mélange, ce tissage, qui donne à mon soin sa particularité.

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